DAME SKARLETTE

à avril 15, 2024

SORTIE EN SALLE LE 24 AVRIL 2024

BORGO

Réalisé par Stéphane Demoustier

Avec : Hafsia Herzi, Moussa Mansaly, Louis Memmi, Michel Fau, Pablo Pauly, Florence Loiret Caille

Distribué par Le Pacte

Genre : Drame

Origine : France

Durée : 1 h 57

Synopsis :

Melissa, 32 ans, surveillante pénitentiaire expérimentée, s’installe en Corse avec ses deux jeunes enfants et son mari. L’occasion d’un nouveau départ.
Elle intègre les équipes d'un centre pénitentiaire pas tout à fait comme les autres. Ici, on dit que ce sont les prisonniers qui surveillent les gardiens.
L’intégration de Melissa est facilitée par Saveriu, un jeune détenu qui semble influent et la place sous sa protection.
Mais une fois libéré, Saveriu reprend contact avec Melissa. Il a un service à lui demander… Une mécanique pernicieuse se met en marche.

A propos du réalisateur :

Stéphane Demoustier est né à Lille en 1977. Après plusieurs courts métrages, il réalise en 2014 son premier long métrage, TERRE BATTUE, programmé à la Mostra de Venise, puis le moyen métrage ALLONS ENFANTS, sélectionné à la Berlinale (Generation) en 2017.

LA FILLE AU BRACELET, présenté au festival de Locarno 2019, a obtenu le César de la meilleure adaptation. Il participe par ailleurs à la réalisation des 2 saisons de la série Opera ( OCS) et vient de réaliser les 4 premiers épisodes de la série « Cimetière indien » qui sera diffusée sur Canal plus en 2024.

A propos des interprètes :

Impressionnante Hafsia Herzi, impeccable comme à son habitude, dans le rôle de Mellissa, elle est nouveau très juste, autant qu'elle l'a pu être dans L'aube du monde, La graine et le mulet, Ravages, La source des femmes, Pygmalionnes, A l'ombre des filles, Le ravissement où le film qu'elle a aussi tourné en tant que réalisatrice Tu mérites un amour.

A ses côtés, on peut noter de belles prestations comme celle de Moussa Mansaly, son mari Djibril dans le film, qui subit le racisme et que l'on a pu déjà remarquer dans Patients, La surface de réparation, Miss, Placés, Le marchand de sable ou encore les comédiens Michel Fau, Pablo Pauly ou la talentueuse Florence Loiret Caille.

Ce long métrage nous mène en Corse, et plus particulièrement dans le monde carcéral où Mellissa est matonne. Elle s'est fait muter récemment de Paris jusqu'à cette ville de l'Ile de beauté.

Son intégration ne se fait pas trop mal côté pénitencier, mais du côté personnel, avec un mari de couleur qui subit le racisme, c'est une autre affaire. De là, certains prisonniers vont se mêler de sa vie privée pour que celle-ci se déroule mieux mais vont, en contre partie, lui demander certains services qui vont rapidement la dépasser.

Une fois de plus le réalisateur, après La fille au bracelet, nous mène côté justice, et inspiré d'un fait divers, il va nous montrer le monde carcéral des deux côtés.

On sait qu'en Corse la mafia règne en maître et qu'ils ne font pas de cadeaux, avec Borgo le réalisateur nous le prouve encore plus et nul n'est à l'abri. Les prisonniers, même enfermés, font leur loi, et malheur à celui ou celle qui ne respectera pas leurs règles.

Borgo est le nom de la prison se trouvant près de Bastia.

On va suivre dans ce long métrage deux histoires, l'une sur une enquête d'un double meurtre, et l'autre sur cette femme installée depuis peu avec sa famille et qui travaille dans le milieu carcéral.

Au final les deux histoires se rejoindront, et le réalisateur nous propose un thriller où Melissa prise en étau, mais également entre plusieurs sentiments, fera tout pour s'en sortir.

Un long métrage plus qu'honnête avec une prestation magnifique de Hafsia Herzi, convaincante en matonne au grand cœur mais qui risquera d'y laisser beaucoup en acceptant les règles de certains détenus. Ibiza, comme ils la surnomment dans la prison, devra faire preuve de bon sens et redresser la barre pour tenter de se sortir, ainsi que sa famille, d'une situation extrêmement compliquée.

MA NOTE : 3.8/5

Festivals et prix :

Avant-première - Festival du Film Francophone d'Angoulême

Festival du polar de Reims 2024 : Prix du Jury

Crédits photos et vidéo : (c) Petit Film & France 3 cinéma - Le Pacte

SORTIE EN SALLE LE 24 AVRIL 2024 BORGO Réalisé par Stéphane Demoustier Avec : Hafsia Herzi, Moussa Mansaly, Loui...

à avril 14, 2024

SORTIE EN SALLE LE 17 AVRIL 2024

RIDDLE OF FIRE

Réalisé par Weston Razooli

Avec : Lio Tipton, Charles Halford, Skyler Peters, Phoebe Ferro, orelei Olivia Mote, Charlie Stover, Andrea Browne, Rachel Browne

Distribué par ASC Distribution

Genre : Aventures

Origine : États-Unis

Durée : 1h 53

Synopsis :

Il était une fois un trio d’enfants cherchant à craquer le code parental de leur nouvelle console et aussi la parfaite recette de la blueberry pie, une secte de braconniers qui ne cessent de se chicaner, une petite fille qui a des dons elfiques… Un premier long métrage dont le budget est aussi lilliputien que sont géantes sa sophistication formelle et sa liberté épique. Comme si, dans une forêt enchantée du Wyoming, Tom Sawyer, le Club des cinq et les Goonies s’étaient donné rendez-vous pour faire un jeu de plateau autour d’un feu de camp.

A propos du réalisateur :

Scénariste et réalisateur Weston Razooli a grandi à Park City dans l’Utah. A l’âge de 13 ans il est envoyé dans un internat en Californie du Sud. Il entre ensuite au California College of Arts de San Francisco où il étudie la mode, le graphisme et l’illustration – avec l’intention d’utiliser ces domaines artistiques en écrivant et en réalisant des films.. En 2014 il fonde Psychic Films, une société de production basée à Los Angeles dont le nom devient ensuite Anaxia. Tourné en 16mm, Riddle of Fire est son premier long métrage.

Notes du réalisateur :

Riddle of Fire est une comédie d'aventure néo-féerique racontée du point de vue de quatre enfants bandits. Tournée en 16mm, elle mêle les sorcières des contes de Grimm à la poésie romantique, au folklore britannique, aux néo-westerns, le tout mâtiné de motos et de fusils de paintball, dans l'Ouest américain. Riddle of Fire explore ainsi la façon dont les enfants parviennent à vivre dans des familles déstructurées en se créant leurs propres mondes, leur propre morale et en nouant des amitiés fabuleuses.

Riddle of Fire se veut également un refuge spirituel, un monde d'aventure pure, d'été à la montagne, de magie et d'amour - un conte de fées contemporain.

A propos des interprètes :

Les jeunes enfants sont tous formidables. En effet, de Phoebe Ferro (aperçue dans des séries télévisées et qui interprète ici son premier grand rôle), la délicieuse Lorelei Olivia Mote (vue dans Daisy Jones and the Six) ou au niveau des garçons Charlie Stover (au générique de certains épisodes de Yellowstone) ou encore Skyler Peters et sa drôle de frimousse, ils apportent tous leur pierre à cet édifice qu'est Riddle of fire.

Au niveau des adultes on note la présence de :

- Lio Tipton qui interprète Anna-Freya. 15 ans de carrière avec des films comme Crazy, stupid, love, 4 minutes mile, Aventure d'un soir, Compulsion, Les insoumis, Entre nous, Mon ex beau-père et moi, Warm Bodies.

- Charles Halford a déjà été remarqué dans Les aventures de Food boy, SOS daddy, Evil Angel, Waiting for forever, Logan lucky, ainsi que dans de nombreux rôles dans des séries télévisées.

Ces petites frimousses vont nous embarquer dans des aventures folles, comme seuls savent le faire des gamins de cet âge.

Ces enfants tiennent la dragée haute aux adultes qui sont là juste en second rôle mais en apportant une belle contribution à ce long métrage.

Sur leur motocross cagoulés, de leurs (faux) fusils de paintball, ils vont en faire voir des vertes et des pas mures à plus d'un, et surtout nous faire rire tout le long de Riddle of fire. Rarement j'ai vu un film d'enfants me divertir autant.

Alors que tout part d'une idée qu'ils ont en tête, jouer au jeu vidéo qu'ils viennent "d'emprunter" ou plutôt de voler, avec une mère clouée au lit avec une bonne grippe, et qui leur demande une tarte aux myrtilles pour aller mieux, de là pour exhausser son vœux, mais surtout pouvoir jouer, ils vont se lancer dans une mission qui va vite devenir un vrai chemin de croix.

De péripéties en péripéties, tels des gamins qui se prennent pour des aventuriers que rien ne peut arrêter, le film va être haletant de bout en bout et on rigole beaucoup durant cette projection.

Tourné en pellicule Kodak, le film nous offre de superbes images de l'Utah, avec les montagnes de l'Uint. Les couleurs sont magnifiques, les paysages tout autant, et la musique sélectionnée, morceau par morceau, par le réalisateur du genre dungeon synth, qui est plus instrumentale, s'accorde superbement aux images.

Le film aurait pu se perdre au bout d'un moment, mais il n'en n'est rien. Avec ces trois comparses, trio où va venir se greffer une jeune fille malicieuse du nom de Petal, on va assister à des scènes que l'on pourrait croire déjà avoir vues, mais avec ces fripouilles, espiègles, malins, qui n'ont peur de pas grand chose, on se trouve à regarder un long métrage de qualité et quelque peu inédit avec ce genre d'histoire.

Un long métrage à savourer à pleine dents autant qu'une bonne tarte aux myrtilles.

MA NOTE : 3.9/5

Festivals :

Quinzaine des cinéastes – Cannes 2023

Toronto International Film Festival, Midnight Madness – 2023

FIFIGRO – Toulouse 2023

Mon Premier Festival – Paris 2023 – Prix du Public

Philadelphia Film Festival 2023

Stockholm Film Festival 2023

Bonus :

Recette de la tarte aux myrtilles du film

Les Ingrédients

Pour la pâte sablée :

300 g de farine , 2 c à café de sucre en poudre
170 g de beurre coupés en dés, 1 c à s de vinaigre de cidre,
60 ml d’eau fraîche

Pour la garniture :

75 g de sucre en poudre, 1 c à s de zeste de citron,
1 c à s de sirop d’érable, 2 c à s de sucre roux
1 œuf moucheté bleu

La Recette

Préchauffez le four à 180°C (thermostat 6).
Commencez par préparer la pâte sablée. Versez la farine sur un plan de travail, disposez dessus le beurre
coupé en parcelles et écrasez ensemble en frottant légèrement les mains pour obtenir un mélange sableux.
Faites un puits au centre du mélange beurre et farine et versez le sucre et le vinaigre. Pétrissez légèrement
entre vos mains, en ajoutant l’eau. Formez une boule.

Étendez la pâte au rouleau et garnissez un moule à tarte préalablement beurré. Piquez le fond avec une
fourchette . Faire chauffer la ½ des myrtilles dans une casserole avec la maïzena et le sucre en poudre.

Ajouter ensuite le reste des myrtilles, le sirop d’érable et le zeste de citron. Mettre ce mélange dans le moule. Avec l’excédent de pâte disposez des lamelles les unes perpendiculaires aux autres par dessus les myrtilles, puis dorez-les au pinceau avec l’œuf moucheté battu. Saupoudrez de sucre roux. Enfournez pendant 20 à 30 min, jusqu'à ce que les croisillons soient bien dorés. Stoppez le four et laissez 5 minutes dans le four encore chaud

Crédits photos et vidéo : ASC Distribution

SORTIE EN SALLE LE 17 AVRIL 2024 RIDDLE OF FIRE Réalisé par Weston Razooli Avec : Lio Tipton, Charles Halford, Skyler Peters, Phoebe F...

à avril 13, 2024

SORTIE EN SALLE LE 17 AVRIL 2024

KNIT'S ISLAND, L'ILE SANS FIN

Réalisé par Ekiem Barbier, Guilhem Causse, Quentin L’helgoualc’h

Distribué par Norte Distribution

Genre : Documentaire

Origine : France

Durée : 1 h 35

Synopsis :

Quelque part sur internet existe un espace de 250 km² dans lequel des individus se regroupent en communauté pour simuler une fiction survivaliste. Sous les traits d’avatars, une équipe de tournage pénètre ce lieu et entre en contact avec des joueurs. Qui sont ces habitants ? Sont-ils réellement en train de jouer ?

A propos des réalisateurs :

Guilhem Causse, Ekiem Barbier et Quentin L’helgoualc’h se rencontrent lors de leurs études aux Beaux-Arts de Montpellier. En 2016, ils forment un groupe de recherche qui questionne le rapport au réel dans les jeux vidéo en ligne. En 2017 ils s’essayent à une première exploration documentaire dans le jeu GTA V Online et réalisent le moyen-métrage Marlowe Drive, qu’ils diffusent à l’occasion d’une exposition rétrospective sur le cinéma de David Lynch au centre d’art de Montpellier, le MO.CO. Le film part à la rencontre d’avatars animés par des personnes réelles et aborde les questions de notre rapport au virtuel, à travers la représentation du rêve américain consumériste proposé par le jeu. Le film est présenté, entre autres, au festival du moyen-métrage de Brive, au FIFIB Bordeaux, au studio Cent quatre, à la Fondation Cartier. En 2018, ils entament l’écriture d’un long-métrage documentaire lui aussi tourné intégralement dans un jeu en ligne. Ils choisissent cette fois d’incarner chacun un avatar dans le jeu vidéo de simulation de survie DayZ. Durant plusieurs années ils s’immergent au sein du jeu dans une communauté de joueurs et joueuses prête à participer au projet. La production du film s’achève en 2022. En parallèle, ils participent à des séminaires et conférences sur le numérique, comme au centre Turing de L’ETH de Zurich, à la Sorbonne et à l’Université Paris 8.

Ce documentaire très original, nous mène dans un monde virtuel où les réalisateurs capturent les joueurs, et vont les interviewer sans qu'on ne les voit jamais, afin de nous faire vivre ce qu'ils peuvent ressentir et nous faire ressentir leur expérience.

Certains viennent jouer parce qu'ils adorent, d'autres pour passer le temps, d'autres pour faire des rencontres, et le virtuel devient parfois "réalité". Cette immersion est assez impressionnante et nous fait découvrir des faits où certains se reconnaîtront si vous êtes férus de ce genre.

Cette œuvre, vous l'aurez compris, a été tourné à l'intérieur du jeu et nous embarque dans une aventure assez folle et nous sommes plongés dans dans une communauté que nous connaissons tous plus ou moins, pour ma part, plus que moins que plus.

Avec uniquement des images issues de jeu vidéo, on entre dans un univers propre à celles et ceux qui pratiquent ce genre de divertissement. On ne peut pas nier que les images, les couleurs, la musique sont belles.

Il est vrai que si l'on est connaisseur on comprendra aisément le langage employé, mais si l'on est novice, s'immerger dans ce film est quelque peu compliqué.

Reste que ce long métrage réussit l'exploit de livrer 95 mn d'images, ce qui n' a pas dû être aisé, et ait intéressant esthétiquement parlant ainsi que par l'idée qu'ont les réalisateurs de nous proposer un tel film qui sort réellement de l'ordinaire.

MA NOTE : 3.4/5

Festivals :

Visions du Réel 2023 – Prix de la critique internationale et de la compétition Burning Lights

Premiers Plans d’Angers 2024 – Grand prix du jury dans la section Diagonales

RIDM 2023 – Grand Prix de la compétition internationale

Festival international de La Roche-sur-Yon 2023 – Prix Nouvelles Vagues

CAMDEN 2023

DOK Leipzig 2023

IDFA 2023

Festival International du film de São Paulo 2023

Festival international d’animation d’Ottawa 2023

Festival international de documentaire DMZ 2023

Millenium Docs Against Gravity 2023

Crédits photos et vidéo : Norte Distribution

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à avril 13, 2024

Avec Ne M'oubliez pas, ArtDéco se place immédiatement à l’avant-garde de la pop française, parmi les talents les plus intéressants de la nouvelle scène d'artistes et de compositeurs. Armé de sa fidèle Telecaster, ArtDéco brouille les pistes et les frontières musicales, affichant un talent d'écriture brut et incandescent. Derrière ce projet, on retrouve Théo Aboukrat qui mélange et touche à plusieurs styles entre la variété française et l'indie rock.

Après 2 EPs produits par Antoine Essertier (Daran, Vianney, Soha, Keziah Jones...) cumulant plus d'1,5 million de streams, ArtDéco dévoile donc son nouveau clip Ne m’oubliez pas, que l'on retrouve en 5 versions différentes dans un EP disponible en digital depuis le 15 mars.

"Ecrivez mon nom. Quelque part. Ne m’oubliez pas. Rangez moi au fond d’un tiroir. Ne m’oubliez pas" chante l'artiste sur ce titre magnétique. La vidéo prolonge l'envoûtement jusqu'au bout. Une ballade qui prend au tripes et laisse un souvenir inoubliable.

Cette ballade épurée de N'oubliez pas, à la fois douce et mystérieuse s’est naturellement imposée comme un classique dans la communauté grandissante d’ArtDéco. Entre Francis Cabrel et Jeff Buckley, elle inspire un doux adieu, comme un apaisement face au départ, à la perte de mémoire ou au souvenir des proches disparus. Le clip, financé Ulule à 320% de l’objectif initial, est réalisé par Cyprien Ménager, Benjamin Montecot et Arthur Maigné chez Cozy Productions.

Tourné dans un hangar de Rennes, il illustre les paroles par une danse hypnotique, comme une langue des signes inventée, où l'artiste se montre en conteur d'histoires, tandis que la pénombre et la fumée laissent place à l'interprétation de chacun.

ArtDéco est un feu croisé entre U2, Souchon et Terrenoire.

ArtDéco impose sa signature unique dans le paysage rock alternatif en France et cela encore plus sur scène.

ARTDECO

EP : Ne m'oubliez pas

Disponible en digital depuis le 15/03/2024 chez Active Records /Ditto Music

En concert aux Étoiles, à Paris, le 30 novembre 2024

Crédits photos et vidéo : Cyprien Ménager- ArtDéco - Active Records /Ditto Music

Avec Ne M' oubliez pas , ArtDéco se place immédiatement à l’avant-garde de la pop française, parmi les talents les plus intéressan...

à avril 12, 2024

DISPONIBLE EN DVD LE 16 AVRIL 2024

Suppléments :

- Entretien avec la réalisatrice

- Bio-filmographie de la réalisatrice

- Galeries photos

- Bande annonce

CESÁRIA ÉVORA, LA DIVA AUX PIEDS NUS

Titre original : Cesária Évora

Réalisé par Ana Sofia Fonseca

Distribué par Epicentre films

Genre : Documentaire

Origine : Portugal

Durée : 1 h 34

Sortie en salle le 29 novembre 2023

Synopsis :

Cesária Évora chante son titre Sodade en 1992, la faisant reconnaître internationalement à 51 ans. Longtemps simple chanteuse de bar au Cap-Vert, la légende que l’on connaît n’a pas toujours connue la gloire sinon la pauvreté. Femme profondément libre, généreuse et bien entourée, la “Diva aux pieds nus” a su finalement faire briller sa musique à travers le monde tout en restant fidèle à son Cap-Vert, la consacrant reine de la Morna et reine des cœurs.

A propos de la réalisatrice :

Ana Sofia Fonseca est une conteuse d’histoires innée.

Née au Portugal, elle vit entre son pays d’origine et le Cap-Vert où elle a une maison à deux pas de celle de Cesária.

Durant 20 ans, elle fut journaliste aussi bien en presse audiovisuelle qu’en presse écrite, années durant lesquelles elle reçut de nombreuses récompenses grâce notamment à son travail sur plus de 20 documentaires réalisés pour la télévision et publia six livres dont un roman.

Ana Sofia s’est toujours consacrée à raconter des histoires captivantes avec un attrait tout particulier pour la thématique des droits de l’homme et plus spécifiquement des histoires à propos des droits des femmes et des questions raciales.

En 2011 elle a aussi monté sa société de production basée à Lisbonne, Carrossel Produções. Elle travaille à raconter des histoires dans différentes langues et dans différents formats, avec une attention toute particulière sur des séries documentaires. Depuis 2018, elle développe des longs métrages.

CESÁRIA ÉVORA, LA DIVA AUX PIEDS NUS est son second long métrage documentaire à sortir en salles, après A WHOLE LIFE OF SEPTEMBER (SETEMBRO A VIDA INTEIRA) en 2018 (inédit en France).

Elle travaille actuellement sur un nouveau film, une histoire très humaine, actuelle et introspective qui nous plonge au cœur de la guerre coloniale, qu’elle tournera au Portugal et au Mozambique.

Les protagonistes du film :

Bien entendu, CESÁRIA ÉVORA surnommée La Diva aux pieds nus, Cize ou bien encore Reine de la Morna.

JANETE ÉVORA petite-fille de Cesária, née en 1991, année où la carrière de sa grand-mère décolle. Elle lui a inspiré la chanson Esperança Irisada, déclarant son amour à celle-ci. Janete est la fierté de la famille car elle fut la première à décrocher un diplôme universitaire. Actuellement, elle est nutritionniste.

JOSÉ DA SILVA manager de Cesária et plus proche ami. Alors qu’il n’est qu’un cheminot français gagnant le salaire minimum, Silva bouleverse sa vie pour parier sur la carrière d’Évora. Cette décision va changer à tout jamais la vie de chacun d’eux. Lorsque leur partenariat débute, Cesária, vit avec Silva et sa famille à Paris et se produit lors de petites performances pour la communauté africaine de la capitale. Ses débuts, fort humbles, la conduisent bientôt vers une célébrité mondiale.

BOUZIANE DAOUDI sociologue de formation, il fut longtemps journaliste spécialiste des musiques du monde au quotidien Libération et a beaucoup écrit sur Cesária. Il est auteur de nombreux articles de fond et de critiques artistiques et a aussi publié des essais principalement sur le raï.

PIROC cuisinier, majordome et confident de Cesária, intendant de sa maison au Cap-Vert.

ROSA DELGADO amie des années d’orphelinat de Cesária.

MANUELA FONSECA amie d’enfance et membre de l’élite du Cap-Vert. Joana, la mère de Cesária était la cuisinière de la famille Fonseca qui acceptait que leur fille joue uniquement avec Cesária dans le jardin de leur maison.

A propos du film :

CESÁRIA ÉVORA, LA DIVA AUX PIEDS NUS dépeint un portrait passionnant de la légendaire chanteuse Cesária Évora, une femme née sous le Cap-Vert colonial, ayant atteint les sommets de l’industrie musicale mais qui a toujours, plus que tout, souhaité conserver sa liberté.

Le film évoque les contextes politiques et sociaux de la vie de Cesária Évora ainsi que les thèmes universels de liberté, et inégalité raciale et de genre, illustré par de nombreuses vidéos d’archives jamais vues auparavant, des enregistrements originaux de chansons et des témoignages uniques de proches qui connaissaient la femme au-delà de la légende.

Le film a été réalisé grâce à un procédé rigoureux et exhaustif de recherches, principalement illustré d’archives totalement inédites. Les différents formats des archives audios, films et photographies (Super 8, U-Matic, Betacam, Hi8 et Mini DV) reflètent l’incroyable longévité de la carrière de Cesária Évora. Au lieu de se focaliser uniquement sur les performances scéniques de la diva, la majorité des archives proviennent d’images et de vidéos personnelles, filmées par ses proches, ce qui permet au spectateur d’apprendre à connaître la diva avec ses propres mots. Elle s’y révèle être un fascinant et complexe personnage.

Dans tous ses moments personnels privilégiés, elle tient plus que tout à conserver la valeur la plus importante à ses yeux : son besoin absolu d’être libre. Même si son monde change autour d’elle, passant de la misère et la pauvreté à un surprenant succès international, ce besoin demeurera ancré à tout jamais.

La réalisatrice Ana Sofia Fonseca utilise de multiples techniques afin de révéler graduellement le caractère de la chanteuse, sa puissance féministe et cette icône africaine révolutionnaire qu’elle est devenue. Au-delà du travail de recherche minutieux d’archives, la réalisatrice construit, au fil du film, au travers de multiples entretiens, des relations avec les amis et la famille de Cesária Évora. Le film montre aussi des images du Cap-Vert aujourd’hui, son pays natal qu’elle aimait tant, capturant la poésie de la mer, de la terre et de l’air qui ont façonné la femme et l’artiste.

Femme dotée d'un don exceptionnel, qui a été découvert un peu trop tard, fait de cette être quelqu'un a découvrir. Au travers de ce reportage, doté de photos et d'images d'archives, on peut voir une femme forte mais aussi avec de nombreuses fêlures.

Dommage qu'elle ait dû attendre autant d'années afin de devenir cette grande chanteuse populaire venue du Cap Vert. Étant déjà d'un certain âge, elle qui ne rêvait que d'une belle maison, pourra l'obtenir mais ne sera pas souvent chez elle car toujours en tournée même si très fatiguée.

Elle ne voulait pas d'entrave. Pas d'homme fixe dans sa vie, son esprit de liberté l'a toujours emporté sur le reste mais la musique la soumettra à maintes tournées, scènes, et parfois on sent, et elle le dit elle même, qu'elle aurait apprécié un peu plus de repos car elle était fatiguée et ses pieds la faisaient souffrir.

Elle donnait tout aussi bien au niveau de la musique, mais aussi dans la vie vraie et les gens défilaient sans arrêt chez elle pour un repas, de l'argent et elle n'a jamais su dire non.

Cesária est le coeur même de ce long métrage qui lui est consacré et c'est bien normal. D'autres personnages gravitent autour mais elle est celle que l'on voit de tous les plans et l'on en apprend tellement sur sa vie, même si l'on pensait en savoir déjà beaucoup sur elle. Que nenni car elle cachait des choses qui sont révélés à l'écran notamment son addiction pour l'alcool.

Elle aura réussi à faire connaître une voix en or, son pays dont elle était si fière le Cap Vert dans le monde entier, et l'on peut dire qu'elle en est devenue l'ambassadrice. Malgré tout cela était elle si heureuse ?

Avec ce magnifique documentaire on découvre une femme avec un certain mal être qui ressortait de temps à autre.

Une diva émouvante qui a tout donné à son art, mais aussi à son peuple, et restera au firmament encore bien des années dans son pays. Cette étoile partie trop tôt n'est pas prête de s'éteindre et ses chansons resteront pour toujours dans les mémoires et qui continueront à être fredonnées, n'était-ce pas cela son but ultime ?